Texte de Valérie et Sylvain, en visite sur le D’Artagnan:
C’est par un regard à travers l’écoutille que nous avons envie de vous raconter notre passage sur le D’Artagnan. L’écoutille du D’Artagnan est toute grande ouverte sur le monde, à l’image des habitants de ce valeureux voilier. Par cette fenêtre, le soir, nous pouvions observer l’immensité, sa lune et ses millions d’étoiles. À l’occasion, un petit nuage chargé nous forçait à refermer temporairement cet accès à l’horizon mais dès le nuage passé, nous ne tardions pas à réouvrir la trappe pour contempler à nouveau, pour sentir le vent parfois très fort et pour ensuite retourner dans les bras de Morphée, bercés par la grande bleue. Au petit matin, nous humions avec grand plaisir la brise chaude, nous pouvions entendre les coqs rivaliser de vocalises et la belle turquoise danser autour du fier D’Artagnan. À l’extérieur de la grande lucarne, nous avons découvert des endroits colorés, des inconnus qui saluent des inconnus, des plages généreuses, des camaïeux de bleu, des collines bien fournies, des passages tantôt français, tantôt hollandais, des baguettes, du foie gras et du canard confit, des tortues en trottinette et d’autres nageant la brasse, des boutiques à faire rêver, des cactus pailletés, des bateaux par millier. Sint-Maarten et St-Barthelemy ont été à la hauteur de nos attentes, oh ça oui!
Du côté intérieur de l’écoutille du très accueillant D’Artagnan nous avons été témoins d’une vie remplie d’amour, une vie organisée, simplement mais assurément. Ici, ce sont les temps qui mènent. Le temps dont on dispose et le temps qu’il fait: le temps qu’il fait dicte le temps qu’on a! À bord du D’Artagnan, on est synchro, on suit la cadence, on participe aux tâches, agréables comme plus salissantes(!), on accepte le temps, on saisi la mesure et la démesure. La mer demeure maitresse du Capitaine et de son Grand Boss. La violence des rafales de l’est et de la houle immense commandait le repos du D’Artagnan. Il fallait obéir, sagement, consciemment. On s’est senti en toute quiétude avec un équipage si à l’écoute, si prévenant. Loulou, Denis et D’Artagnan forment un trio soudé. Nous avons savouré chaque instant au sein de leur univers. La fraternité est réconfortante et elle a su, pour un moment, apaiser les incertitudes et les ennuis. Quel mémorable Noël nous avons passé avec vous. Denis, Loulou, D’Artagnan, (et Puce et Sugar de Noël et Portos le coquin), nous vous souhaitons une merveilleuse continuité, aussi remplie que ce que vous avez à offrir. Merci pour…TOUT! À très bientôt!
Vous là, on vous aime! , Val et Syl xxx